jeudi 11 décembre 2008

Les marchés de Noël : magie, traditions et chiffre d’affaire.

Comme vous le savez, les marchés de Noël sont présents partout en France, avec une mention spéciale pour le Grand Est. Une sortie en un week-end a même été organisée par l’école pour aller au marché de Strasbourg. Cette année, exceptionnellement, on a même pu voir un marché de Noël Européen sur les Champs Élysée (à Paris) suite à la présidence française de l’Union Européenne. Mais, devant tant d’engouement, les marchés de Noël, à but traditionnels sont vite devenus des attractions avec une recherche de plus de profit. Doit-on alors dire le marché de Noël ?

Nous allons nous intéresser aux marchés de Reims, Strasbourg (depuis 1570) et Colmar. Il faut savoir que les marchés en Alsace sont très nombreux et beaucoup plus traditionnels qu’à tous les autres endroits. Comparons donc Reims avec l’Alsace : chacun de vous est allé au moins une fois à la place d’Erlon à Reims. Sur tous les stands installés, combien concernaient Noël ? Deux ou trois seulement. Même si de la musique et les décorations dans la rue y étaient, le marché de Noël n’en est pas vraiment un vrai. Or, dans les régions où les traditions sont plus fortes, beaucoup plus de stands concernent Noël ou encore les traditions (surtout gastronomique) de la région. Ainsi, si vous êtes allés au moins une fois en Alsace pendant cette période, vous avez pu constater des stands de décorations de sapins de Noël, de vins chaud, de choucroute, Bretzels et autres… cependant, des manifestations de ce type permettent aussi aux petits commerçants de se faire connaître et de booster leurs chiffres d’affaires.

En quelques années, les marchés de Noël sont devenus de vraies attractions touristiques ; il n’est donc pas rare de rencontrer des Allemands, des Italiens, des Français ou encore des Britanniques en vous baladant dans Colmar ou à Strasbourg. Un vrai marché touristique est né autour des traditions alsaciennes vieilles de plusieurs siècles. Quiconque se baladera en Alsace, entre les petites cabanes en bois des marchés sera y ressentir la magie de Noël et se laissera emporter entre les odeurs de charcuteries, vin chaud et pâtisseries artisanales. Alors, même si les marchés de Noël sont des atouts majeurs pour les touristes, il ne faut pas oublier la magie qu’ils procurent, ainsi que le dépaysement offert, … alors, l’année prochaine en Alsace !

« Sortie du lit »




Nous sommes le groupe “Imagine”, composé de Clément Dumur, Maëva Maujean, Sarah Le Dantec, Elisabeth Picart, Liliose Senga et d’Emmanuel Simon. Le 4 décembre, dans le cadre de notre gestion de projet, nous avons organisé un petit déjeuner dont le thème était une matinée «sortie du lit ». Durant ce déjeuner tout le monde pouvait venir habillé en pyjama.

Le petit déjeuner était composé de boissons et de viennoiseries. La réalisation de ce projet a été possible grâce aux différentes boulangeries qui nous ont fourni des viennoiseries, à la Sodexo qui nous a fourni des gobelets, des cuillères et qui nous a prêté un percolateur pour faire du café mais aussi grâce aux différents membres du groupe qui se sont cotisés pour acheter tout ce qui était nécessaire à l’aboutissement du projet.

Notre stand de vente placé dans la salle de détente du campus 2, était prêt dès l’ouverture du campus c’est à dire de 7h30 jusqu’à 11h30. Afin de pouvoir rentabiliser nos dépenses nous avons vendu nos produits à 0,50 cts unité. Des cadeaux étaient prévus pour les personnes les plus déguisées en pyjama.

Bien qu’il n’y ait pas eu énormément de monde habillé en pyjama, dans l’ensemble notre projet cela s'est bien déroulé. Il nous a permis de rembourser nos dépenses et de réaliser un bénéfice qui sera destiné à la réalisation d’autres projets jusqu’à la fin de l’année.

A la fin de la matinée, les cadeaux ont été attribués aux personnes les mieux habillées en rapport avec le thème de la matinée. Il y a eu deux gagnantes Camille et Marie.

Le reste des produits non-vendus a été donné au secours catholique.

A quand une nouvelle matinée déguisée? …

lundi 1 décembre 2008

Le tramway de Reims

Vous avez sûrement du remarquer tous ces travaux dans Reims, ne facilitant pas la circulation, mais à partir de 2011, le tramway sera parmi les rémois pour leur simplifier la vie. Pour satisfaire votre appétit culturel rémois, nous avons décidé alors de prendre les devants en vous proposant une interview du chargé de communication du tramway à Reims métropole, Jean MANCA.






GreenLight : Pourquoi un tramway à Reims ?

Jean MANCA : Depuis la LOTI (loi d’orientation des transports intérieurs) qui date des années 80, les collectivités territoriales doivent réfléchir de façon coordonnée à l’organisation des déplacements sur leur territoire, c’est la LOR (loi d’organisation rationnelle) sur les transports qui a fait obligation aux communes de plus de 5000 habitants d’avoir un plan de déplacement urbain. C’est une véritable prise de conscience sur l’environnement, les collectivités locales sont incitées à favoriser les déplacements moins polluants et à développer moins d’espace public. La loi sur l’air dit qu’il faut développer les moyens de transports alternatifs (vélo, marche). A Reims, le plan de déplacement urbain de 2001 a pour objectif de créer une ligne de transport en commun propre, c'est-à-dire que les transports collectifs roulent sur les voies qui leur sont attribuées.Les villes ont différents moyens de mettre leur transport en commun. S’il n'y a pas beaucoup de monde, on utilisera des bus (avec couloir de bus), s’il y a plus de monde, on réfléchira à des moyens plus lourds, comme le tramway ou le métro. On calcule le nombre de personnes en fonction des flux de personnes. Les études faites à Reims ont démontré que sur un axe nord-sud, le tramway était le moyen de transport le plus approprié.De nombreuses villes de France se servent déjà d’un tramway. Par exemple, Orléans va lancer sa deuxième ligne tramway, ou encore Valenciennes, Nancy et Caen disposent d’une ligne de tramway.Dans l’avenir, toutes les villes seront dotées d’un système de ce type.Reims sera presque une des dernières villes de France à avoir un tramway.Les bus ne suffisent plus par rapport au nombre de personnes transportées. Pour aller dans le quartier Croix Rouge par exemple, les voyageurs montent dans des bus articulés (les plus grands donc qui peuvent contenir un maximum de personnes), malgré ces bus il est impossible de prendre tout le monde pendant les heures de pointe, les bus sont saturés.


GL : Le tramway est destiné à quel public ?

JM : Il servira à toutes les personnes qui auront à se déplacer sur son itinéraire. Il va desservir 60000 personnes soit 1/3 de la population. Il reliera les pôles qui génèrent du trafic comme les commerces, les universités, les centres hospitaliers… Sur le tracé du tramway, 25000 personnes se déplaceront pour se rendre à leur travail.


GL : Qu’est-ce que vous pouvez nous dire à propos de la politique de développement durable ?

JM : Toutes les agglomérations se font pour idéal d’être ville à développement durable.On urbanise le territoire en imaginant que dans des endroits déterminés, on puisse vivre, travailler… Les villes encouragent la gestion des déchets, la gestion de l’eau (par exemple la construction de station d’épuration) et la gestion des transports. Elles se posent toutes ces questions, est ce qu’on va laisser les modes de transports les plus polluants ? Est ce qu’on va essayer de prendre en compte les problèmes de pollution ? Le tramway est une réponse à ce problème, il ne dégage pas de gaz car il est électrique, c’est une alternative efficace à la voiture, les gens vont devenir plus raisonnables… Les déplacements des deux roues et des piétons vont devenir plus agréables. Il s’agit d’une approche globale.


GL : Quels types de matériaux utilisés pour Reims ?

JM : Alstom est le numéro 2 mondial du ferroviaire et le numéro 1 français du tramway. C’est un matériel qui a largement fait ses preuves. On a fait part d’un PPP (partenariat privé-public), c’est un système concessif et de service public de transport concédé à un service privé. Reims métropole a décidé d’en confier la gestion à un service privé. Le fait de confier au privé la capacité de faire les études, de livrer les matériaux, et de favoriser les moyens de transports (bus et tramway) est une première en France. A partir du 1er Janvier 2008, Transdev se chargera du réseau de bus. Transdev, filiale de la caisse de dépôts et consignations, est l’un des opérateurs importants en Europe dans le secteur du transport public.

Caractéristiques du tramway : écoutez la présentation du tramway de Reims métropole grâce au lien suivant http://tramwaydereims.fr/swf/audio_guide/audio_guide.htm


GL : Quel Visage aura le tramway ?

JM : Le matériel utilisé est très commun. Un modèle spécifique est né de la négociation avec le fabricant (Reims Design). Découvrez la vidéo du projet avec le lien suivant http://www.tramwaydereims.fr/200611_face_tramway/video_projet2.html


GL : Les personnes handicapées pourront-elles accéder au tramway ?

JM : Totalement, il sera accessible aux personnes en fauteuil roulant, il y aura un accès à la rame de plein pied. Tous les arrêts de bus du réseau seront remis à niveau, pour répondre à la loi CHIRAC de 2005.


GL : Comment fonctionne le tramway ?

JM : A l'électricité, il est sur rame


GL : Quel effet aura-t-il sur la ville de Reims ?

JM : Ce sera une petite révolution, ça va donner la possibilité à la population de vivre la ville autrement. Sur 11km tout l’espace public autour du tramway va être refait, par exemple les trottoirs, les pistes cyclables. Le fonctionnement de la ville va évoluer, en effet les distances seront parcourues plus rapidement donc les quartiers vont se rapprocher. Il y aura une plus grande mixité sociale autour du tramway, les classes aisées sont plus aptes à l’utiliser. Beaucoup de choses vont changer. On peut dire que le notre est le plus beau !








GL : Peut-il attirer de nouvelles entreprises?

JM : Non, on ne peut pas vraiment dire qu’une entreprise va s’implanter à Reims plutôt qu’ailleurs à cause du tramway. Par contre le fait d’offrir plus de mobilité dans une ville est source de richesse. Aujourd'hui pour qu’une agglomération tienne la route, il faut qu’elle soit reliée au TGV…Pour qu’un chef d’entreprise vienne s’installer ici, il y a une multitude d’autres raisons, le tramway en est une parmi beaucoup d’autres, il faut aussi qu’il y ait de quoi qui fait qu’elle puisse venir, que les cadres, que les ouvriers souhaitent arriver. Le transport n’est qu’un des éléments, mais s’il n’y a pas ça, alors nous ne sommes pas bien classés.


GL : Reims sans le tramway serait synonyme de ville en retard ?

JM : Oui, ce n’est pas ça qui permettra de franchir un palier important mais c’est un tout.


GL : Qui paye quoi ?

JM : Il s’agit de la formule PPP (partenariat public-privé), c’est un groupement d’entreprises retenues qui apportent le financement, ce n’est pas la collectivité qui finance mais des entreprises qui ont négocié le prêt avec leur banque. Les ménages ne payeront rien, ils payent les impôts locaux or ce n’est pas Reims qui prend en charge les travaux mais Reims métropole, ce dernier ne perçoit que l'impôt des entreprises.


GL : Dans les autres villes, ça se passe comment ?

JM : Ce n’est jamais une ville qui paye le tramway. Les entreprises ont une taxe qu’elles payent quand elles emploient plus de 9 salariés, c’est cette taxe qui est collectée par la communauté des agglomérations qui permet de financer le tramway.
Six communes font partie de la communauté des agglomérations (par exemple Bezannes, Tinqueux, Saint Brice-Courcelles…


GL : Quel est le coût total du projet ?

JM : L’investissement représente 345 millions d’euros quand les travaux seront finis, il est importé en grande partie par les entreprises. Le Coût pour la collectivité correspond à ce que la collectivité rembourse aux entreprises tous les ans, aujourd'hui, ce cout s’élève à 30 millions d’euros par an. Le tramway représente en fait 43 millions d’euros pendant 30 ans, il s’agit du remboursement de la dette contractée par les entreprises. C’est une réelle différence.



Nous tenons à remercier Jean MANCA qui a agréablement répondu à nos questions !

mardi 18 novembre 2008

« Sortie du lit »

Vous n’avez pas envie de quitter votre lit le matin ? On a la solution !!
Le groupe « Imagine » vous propose de rester en pyjama et de venir nous rejoindre le 4 décembre 2008 au Campus 2. Nous organisons une matinée « Sortie du Lit ». Pour l’occasion on vous servira un petit déjeuner pour vous aider à vous réveiller en douceur.
Le meilleur déguisement sera récompensé. Rien qu'un effort au niveau de vos pieds (chaussons, les tongues seraient hors-contexte) serait apprécié !
Venez nombreux !
Pour plus d’infos… contactez Sarah au 06 26 40 07 40

Protection de l’environnement.

L’équipe Sup’Team et ses partenaires sont fiers de vous présenter leurs événements visant à sensibiliser les enfants à la protection de l’environnement dans le cadre de la gestion de projet de première année. Ces évènements concernent les enfants de l’école Ruisselet et se dérouleront de la façon suivante :


Pour les classes de CP / CE1 / CE2 : s’amuser tout en apprenant.

· Jeudi 20 novembre 2008 : 2 classes.
· Jeudi 27 novembre 2008 : 2 classes.
· Jeudi 4 décembre 2008 : 1 classe.

Des animations leurs seront proposées durant une demi-journée, ayant pour but de les divertir tout en leurs faisant prendre conscience des différents gestes citoyens ou des fondamentaux de la protection de l’environnement.

Ces animations prendront formes de la manière suivante :

· Stand de vidéo-projection sur le tri sélectif avec questionnaire.
· Stand de chamboule-tout sur les déchets recyclables.
· Stand de tri-sélectif avec compétition entre les élèves.
· Stand de l’arbre de l’environnement.
· Stand de jardinage où chaque classe plantera un arbuste dans l’enceinte de l’école.
· Stand final avec distribution des récompenses (diplômes, fruits, bonbons).


Pour les classes de CM1 / CM2 : découverte d’un centre de tri.

· Mardi 9 décembre 2008 : 1 classe.
· Mardi 16 décembre 2008 : 1 classe.
· Mardi 17 mars 2009 : 1 classe.

Cette visite a pour objectif de montrer clairement aux enfants le parcours d’un déchet lors de son recyclage, afin qu’ils réalisent à quel point tout déchet peut être réutilisé de façon bénéfique et de manières variées.


Les différentes sensations chez les Sup’Team.

La majorité des membres du groupe s’est grandement investie dans ce projet. Le stress et l’intensité montent alors que la date de la première intervention approche… l’appréhension augmente alors qu’il va falloir réussir à gérer plusieurs dizaines d’enfants.
Nous prévoyons de prendre des photos lors des différentes animations et en mettront en ligne dès la première journée passée.

Quand RMS va au théâtre.....

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Grâce au BDA « arty’s shows » 2008-2009 les étudiants peuvent s’initier ou bien confirmer leur(s) talent(s) que ce soit au théâtre, à la vidéo, à la photo, au chant… avec 12 pôles différents, les activités ne manquent pas.

Grâce à un tarif négocié pour les étudiants de RMS, c’est au théâtre que le 22 octobre le BDA nous convia à la première de Dom Juan mis en scène par Yann-Joël Collin à la comédie de Reims. Bien que nous connaissions tous plus ou moins l’histoire de l’homme volage par excellence, coureur de jupons invétéré qui jongle avec les mots comme avec les conquêtes. Entre les mains de Yann-Joël Collin, ce gentilhomme nous réserve encore des surprises… Respectant à la lettre la comédie de Molière, il lui insuffle une étonnante modernité.


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Quelques avis d'étudiants... :


« Alliant humour pertinence et … vidéo, ce spectacle de Yann-Joël Collin, est pour le moins original. Se jouant et jouant avec le public, c’est avec plaisir que nous découvrons ou redécouvrons un des personnages phare de Molière. Mise en scène unique. A découvrir. »

-Camille

« Mise en scène très moderne, se perdant un peu ne sachant plus qui est public ou qui est acteur. Bonnes idées. »

-Quentin

« Mise en scène très vivante et très intéressante, passage de la caméra original, j’ai particulièrement aimé le premier monologue traitant sur le tabac, moins la deuxième partie, après l’entracte … mais ca c’est le texte, ils n’y peuvent rien ! »

-Elisabeth


...et de la presse :


Le Point - le 2 Octobre 2008 :
Ce Molière-là bouscule les codes de la représentation, se joue du public et joue avec lui. Soit, mais l'inciter à taper dans les mains en chantant ou le projeter sur grand écran n'était pas indispensable.



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Point de vue du metteur en scène :

« Molière aime exposer nos contradictions sur la place publique et Dom Juan est sans doute la pièce de Molière où le débat est l’enjeu même de la représentation.
Après
Tartuffe et la querelle que l’on sait, il fallait à Molière une pièce qui prône la liberté - et d’abord celle du théâtre - de la parole, de la discussion publique.
C’est ainsi que le théâtre, ici, met en fiction le débat, et donc la représentation dans sa vocation communautaire civique, au travers des figures de Dom Juan et de Sganarelle. Dom Juan se confronte à l’opinion publique, il est celui qui fait débat et qui provoque le débat. Dom Juan va se servir du théâtre, et d’emblée, en enfreindre les règles. Car si, chez Molière, la scène nous montre que la société est un théâtre, c’est aussi parce qu’à l’inverse la question du théâtre, ce qu’on peut en faire, sa nécessité, est posée à la société. Dom Juan et Sganarelle, débarquant à Alba-la-Romaine, vont mettre en jeu le lieu, le public, le plateau au service de leurs convictions. Dom Juan va prendre le risque suprême de jouer, à son profit, sans scrupule, sans respect, des codes de théâtre, qui, forcé dans son intégrité,-finira par se retourner contre lui. »
Yann-Joël Collin.

Distribution :


Olivier Werner - Hélène Viviès - Claire Semet - Anthony Poupard - Pauline Moulène - Maryse Meiche

Vincent Garanger - Ali Esmili - Yves Barbaut

Amine Benbelkacem (alternance) - Marius Paitrault (alternance)